Manger pour combler un vide.

Publié le par teparlerdemavie

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Je dis souvent à mon diététicien que je mange pour combler un vide. Bien évidemment lui me répond : Quel vide ? Comment est-il ? A quoi ressemble-t-il ?...

Et je dois donc décrire ce vide.

Mais va décrire quelque chose dont la seule image qui te vient est un trou béant !!! (Il est toujours très intéressé par mes images mentales et me répond toujours un truc comme : donc, ce n’est pas un « vide », c’est un « trou béant ». Ce qui n’est évidemment pas la même chose… pour lui).

Son idée est que chaque mot que l’on emploie, chaque image mentale que l’on exprime ont une signification : ils veulent dire quelque chose, ce sont des petits cailloux que nous semons et qui nous guident tout droit vers la solution. La bonne, celle qui est appropriée, qui répond à notre véritable problématique et non pas celle, comme la nourriture, qui agit comme un couvercle hermétique qui va étouffer cette émotion. 

Donc, selon lui, j’opte pour une solution pratique et simple (la nourriture) pour combler un sentiment, une émotion... Ce qui aura autant d’efficacité que de mettre un pansement sur une plaie béante.

Lorsqu’on mange sans faim parce qu’on ressent le besoin de se remplir (donc de combler quelque chose), il est essentiel de comprendre de quoi il s’agit.

Et ce « vide » peut être très divers. Ce peut être de la peur, de l’insatisfaction, de l’ennui, une perte d’identité (suite à une relation affective nocive où l’on aura perdu ses repères), un manque d’amour…

Prenons l’exemple de la peur : Imaginons une situation : je suis en pleine période d’examen et j’ai peur de le rater alors je mange compulsivement pour étouffer cette peur. Manger est-elle la solution ? A-t-elle la moindre efficacité ? Quelle serait la solution idéale : la solution logique serait de mettre en évidence mes moyens d’action pour réussir cet examen : se préparer des fiches de révision, se faire un planning de révision, s’organiser différemment… les solutions sont multiples et bien plus efficaces que de se remplir le ventre de chocolat (qui au final n’aura fait que renforcer l’image déplorable que nous avons de nous, à savoir : je suis nulle, je ne vaux rien, je ne réussirai jamais cet examen.)

Après la réflexion peut aller encore plus loin : si, réviser est au-dessus de nos forces, si on fait un vrai blocage et que seule la nourriture nous semble le moyen d’étouffer nos émotions.

Il peut alors s’agir d’un problème remontant encore plus loin comme l’image que nos parents ont de nous, par exemple : s’ils vous ont toujours considéré comme une personne incapable, fainéante… il y a de grandes chances pour que vous les ayez crus et que vous soyez convaincu, vous aussi, que vous n’êtes qu’un incapable… Ce qui est bien évidemment faux mais une étiquette qu’on nous colle dans le dos est souvent difficile à décoller.

Les exemples sont vastes mais dans chaque cas, il y a une solution et une réponse appropriée à votre comportement (autre que la nourriture car inadaptée).

Et lorsque l’on met les mots sur nos maux, il n’y a plus besoin de faire d’efforts pour stopper nos compulsions, elles cessent d’elles-mêmes puisque nous avons mis en place la bonne solution au problème.

Et lorsque les compulsions ne cessent pas, demandez-vous si vous avez effectivement apporté la bonne solution, si vous ne vous êtes pas trompés de problèmes et cherché de mauvaises réponses.

Stopper les compulsions, les prises alimentaires excessives ne doit pas se faire dans la douleur, ni avec cette croyance que la volonté suffit car sur le long terme, ça ne fonctionne jamais. Seules les vraies solutions apportent de vraies réponses et à ce moment-là, vous verrez que vous n’aurez plus besoin de nourriture car le vide sera rempli de la bonne manière, avec la bonne réponse. 

 Photo Deviantart : Baby fill me up by Priince

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N
Bonjour, Je ressens depuis de nombreuses années cette sensation de non satiété. Je sais maintenant qu'elle provient de mon manque d'amour dans mon enfance. J'ai par la suite perdu l'amour de ma vie, mon premier amour; je dis que je l'ai perdu alors que je l'ai quitté. Sous l'influence nocive de ma mère qui m'a incitée à le faire sous de mauvaises raisons. Je me suis mariée à 24 ans sans être amoureuse parce que j'étais convaincue que je ne méritais pas d'être aimée (maltraitance maternelle). Mon mariage a duré 15 ans. En fait, je n'ai pas connu l'amour par la suite, et je vis isolée probablement ayant construit un mur pour me protéger. J'ai d'autres compulsions comme le jeu que je tente d'éliminer actuellement, le shopping sans toutefois me ruiner. Et la faim qui me donne des malaises physiques. Je suis souvent fatiguée. J'ai suivi une psychothérapie de 2 ans en CLSC, mais je n'ai pas les moyens financiers pour continuer au privé. Au moins, on sait qu'on n'est pas seule à vivre ce problème.
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P
Bonjour, je ressens pareil, je pense savoir ce qui a cloché dans mon enfance (bien que le début des problèmes ait commencé à 6 ans ... donc je pense qu'il y a eu un déclencheur mais j'ignore lequel), mais sachant tout cela, les compulsions sont toujours bien présentes. En revanche, je n'ai pas les outils pour rassurer mon enfant intérieur. Etant mère célibataire, seule sur Paris, je me suis toujours interdit (avant même d'être maman), de flancher, d'être "faible" ... on m'a toujours appris à être forte, cacher ses émotions, le paraître plutôt que l'être ... cela contribue certainement, en plus du manque affectif de l'enfance, à m'empêcher d'analyser et de comprendre ce qui ne va pas, et donc trouver les solutions. En tout cas merci.
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L
ce que je viens de lire me réconforte un peu même si j agis toujours de la même facon au bout de trois ans de thérapie. Beaucoup de choses se sont arrangées mais vu que je suis en couple depuis trois ans je ne suis pas souvent seule, le peu de fois où cela arrive, un week end, un déplacement prolongé, ou bien même une après midi à la maison,... Je grignote... Je travaille énormément sur plein de points avec la thérapeute dont le manque d estime de moi, le manque de confiance, tendance a voir le verre à moitié vide etc... J ai eu une mère toxique qui avait des paroles dévastatrices et depuis ma thérapie j essaie de réparer le vase brisé. Je cours pour perdre du poids, ( 1m70 70kg) mais je mange en rafale des que je n ai pas le moral, enfin non des que je ressens ce vide a l intérieur... J achete plus de vêtements pour me sentir jolie, mis aussi parce que je ne rentre plus dans mon 40 , j ai compris que les achats étaient une sorte de compulsion et je le gère mieux, et je sais aussi que le problème ne sera pas réglé par un régime mais je ne sais vraiment plus quel type de thérapie faire pour que j arrête de compenser des que je suis seule ;-(
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T
L'important, c'est d'apprendre à prendre soin de toi, à t'aimer, à rassurer l'enfant que tu étais et qui a souffert du manque (manque d'amour, d'attention, de regards, de câlins, de mots tendres...). Dis-toi qu'aujourd'hui, c'est toi l'adulte et tout ce que tu n'as pas reçu enfant (l'amour...) et qui te blesse encore aujourd'hui, tu peux te l'offrir. <br /> Parle à ton corps, exprime-lui ton amour, ne le rejette pas, fais-en un ami et non un ennemi (sinon, vous serez toujours en lutte, lui et toi).<br /> Retrouve la confiance et l'estime de soi, ça prend du temps, parfois beaucoup de temps mais chaque pas change tout même si tu n'en ressens pas encore les bénéfices, tes avancées sont là.<br /> Je te souhaite bon courage. Et il y a des thérapeutes qui prennent soin du corps comme les thérapeutes psycho-corporels, énergéticiens, chi nei tsang... tout ne doit pas forcément passer par la tête.<br /> Bise
M
J'avais beaucoup de compulsions y'a quelques mois, sans savoir ce que c'était, et quand j'ai mis un mot dessus j'en ai eu beaucoup moins. Maintenant j'arrive à savoir quand j'ai faim et quand j'ai<br /> besoin de manger et j'essayer de me concentrer sur autre chose, de trouver quelque chose à faire qui m'occupe pour m'empêcher d'aller manger pour combler l'ennui ou l'inactivité.
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T
<br /> <br /> Bravo à toi, c'est une bonne réaction. Biz<br /> <br /> <br /> <br />
M
que deviens-tu ??
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T
<br /> <br /> Merci myrtille de prendre des nouvelles. J'ai pas mal d'occupations, j'écris beaucoup aussi et donc moins de disponibilté pour mon blog. Biz<br /> <br /> <br /> <br />
C
Généralement, on a tendance à manger quand on est déprimé, surtout après une déception amoureuse, le pâtissier et le glacier du coin fait son chiffre d’affaire hebdomadaire en deux ou trois jours.<br /> Ça arrive à tout le monde, moi je ne me pose pas de question. Je mange tant que je le peux car il existe des personnes qui le veulent mais qui ne peuvent pas.
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M
Moi je suis grosse, j'ai voulu longtemps aller contre ça...<br /> J'ai fait des tas de régimes, j'ai toujours tout repris (avec un bonus)...<br /> Depuis mon bébé,qui a un an 1/2, je n'ai pas pu me remettre au régime (trop fatiguée pour le tenir)... Je me trouve bien trop grosse mais finalement j'arrive à m'y faire... Et je me rend compte que<br /> depuis que j'arrête de me focaliser sur ces kg je perd du poids!<br /> La solution serait donc bien d'arrêter d'être obsédée... Je vais peut être enfin retrouver un poids correct (genre celui qui me permet de m'habiller hors des grandes tailles...) et sans me<br /> priver... (j'espère!)
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T
<br /> <br /> Tu as raison que de cesser de focaliser sur ses kilos aide à perdre du poids (et les régimes, c'est à bannir à vie)! Bravo à toi. Biz<br /> <br /> <br /> <br />
L
! je vois qu'on appartient au même club (ce dont on se passerait bien) des filles qui ont un "vide" à combler avec la nourriture...<br /> j'identifie facilement les raisons qui me pousse à grignoter, je les vois arriver de loin les émotions qui vont me perturber et me pousser vers cette apaisante nourriture et pourtant les<br /> compulsions sont toujours là<br /> parce que non, je n'ai pas forcément d'autre solution sous la main pour calmer ma peur ou faire taire un chagrin...<br /> pour éviter d'être trop négative, certes, ça aide déjà un peu de pouvoir écouter ses sensations et de faire la différence entre la faim et une envie de "nourriture-doudou", mais ça ne suffit pas<br /> encore tout à fait
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T
<br /> <br /> C'est un long chemin pour parvenir à changer de comportement (d'autant plus si on a passé une partie de sa vie à combler la moindre émotion par la nourriture).<br /> <br /> <br /> Bon courage à toi. Bises<br /> <br /> <br /> <br />
N
Coucou, encore une fois, tes mots me parlent... Ce trou béant que tu évoques. Et la prise de conscience que trouver l'origine de cette accoutumance à la nourriture résoudrait le problème. Pourtant,<br /> ce n'est pas si simple, tu l'exprimes très bien dans ce billet. Et les quelques commentaires laissés montrent la délicatesse du sujet! Se défaire de ce type d'habitude est un travail sur soi de<br /> longue haleine et se rappeler que la volonté n'a rien à voir là-dedans ne coule pas toujours de source... En tous cas, merci encore pour ce post si bien écrit et qui permet d'aborder des sujets<br /> aussi "touchy" que celui-là. Le partage d'expérience et les débats font avancer.
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T
<br /> <br /> Merci à toi. Bises<br /> <br /> <br /> <br />
L
Ca peut aussi être tout l'opposé, ne plus s'alimenter exactement pour les mêmes raisons/problèmes, ce qui rend le raisonnement un peu caduque du coup mais il faut dire que chaque être humain réagit<br /> différemment :)
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T
<br /> <br /> Oui, là je parlais des personnes qui compulsent, celles qui se coupent de la faim à cause d'angoisses, par exemple, agissent ainsi peut-être pour les mêmes raisons mais les solutions seront<br /> différentes (enfin, il me semble).<br /> <br /> <br /> Compulser = combler<br /> <br /> <br /> Ne pas manger = se couper (de ses émotions).<br /> <br /> <br /> Bises<br /> <br /> <br /> <br />
S
Merci de ta réponse...<br /> <br /> Oui, tu as raison, ce n'est pas forcément une question d'amour parental.<br /> Mais j'ai commencé à compulser avant mes 10 ans... (je pense autour de 8 ans...) et bien sûr en cachette...<br /> Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a un lien avec mon rapport à ma famille...<br /> <br /> Mais peut-être que je me trompe...<br /> <br /> Quant à la bienveillance avec soi-même... mon Dieu que c'est dur...<br /> Je ne m'aime pas depuis au moins aussi longtemps que ça...
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T
<br /> <br /> ça n'est peut-être pas une question d'amour parental mais d'éducation... peut-être trop stricte dans laquelle tu t'es sentie prisonnière (d'où le besoin de manger en cachette pour ne pas être<br /> découverte).<br /> <br /> <br /> Il peut y avoir aussi un problème de partage : devoir partager avec ses frères et soeurs peut réveiller un besoin de possession, de garder pour soi certaines choses (qui peuvent tout à fait être<br /> de la nourriture).<br /> <br /> <br /> Les principes parentaux comme "devoir finir son assiette" (leçon de morale culpabilisante qui fait de nous une personne horrible et égoïste), "ne pas manger entre les repas"... déséquilibre<br /> complètement notre rapport à la nourriture : on ne mange plus en fonction de nos besoins mais en fonction de règles qui ne nous correspondent pas forcément et peuvent être vécues douloureusement.<br /> <br /> <br /> La liste des raisons est longue.<br /> <br /> <br /> si tu as le sentiment que cela vient de ta famille, c'est qu'il y a sûrement du vrai derrière (toujours écouter son intuition profonde) : note tous tes actes durant cette période, note l'attitude<br /> de tes parents, ce qui t'a choqué ou te choque encore aujourd'hui... au fur et à mesure, tes pensées vont s'organiser, tes souvenirs vont remonter et tu vas comprendre d'où vient le problème.<br /> <br /> <br /> On finit toujours pas comprendre même si ça peut prendre du temps.<br /> <br /> <br /> N'hésite pas à me faire part de tes interrogations si tu en as et si je peux t'aider ou donner un regard neuf sur ta situation, je le ferais (en toute humilité, je ne prétends pas savoir tout ou<br /> comprendre tout mais parfois un regard différent, un début de piste peut débloquer une situation).<br /> <br /> <br /> Bon courage à toi.<br /> <br /> <br /> <br />
S
Moi, ce que je trouve dur, c'est quand tu ne vois pas de raison...<br /> J'ai été et suis encore aimée par mes parents. Je n'ai jamais douté de leur amour. Je n'ai jamais été maltraitée.<br /> <br /> Et pourtant, j'ai compulsé depuis aussi longtemps que je me souviens de mon rapport à la bouffe.<br /> J'ai fait du chemin ces dernières années. Je n'ai quasi plus de "crise". c'est le quotidien qui reste dur, l'incapacité de s'arrêter à satiété, l'incapacité de résister à un aliment qui me fait<br /> très envie...<br /> <br /> Je trouve ça terrible le fait de savoir que tu avances mais le fait aussi de ne pas savoir ce qui t'a fait chuter...<br /> <br /> En tout cas, ton article me fait du bien. Ca fait longtemps que je n'ai rien lu sur le sujet et ta façon d'écrire est tellement bienveillante...<br /> <br /> Merci !
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T
<br /> <br /> Les compulsions ne sont pas forcément une question d'amour parental, elles peuvent avoir pusieurs sources comme une blessure intérieure. La vie peut aussi nous "obliger" à trouver une solution<br /> rapide de sécurité (lorsqu'on se sent en danger par exemple, et pas seulement physiquement mais aussi financièrement, émotionnellement...). Ces kilos deviennent des kilos protecteur et tant que<br /> la source d'angoisse reste présente, ils continuent à tenir leur rôle à la perfection (d'où l'incapacité à tenir un régime sur le long terme car mincir, dans ce cas-là, réveille notre sentiment<br /> d'insécurité).<br /> <br /> <br /> Les raisons sont mutliples, tu n'as juste pas mis le doigt sur le bon événement ou tu as peut-être pris la mauvaise route de la compréhension.<br /> <br /> <br /> En tout cas, oui, il faut toujours être bienveillant envers soi et envers les autres. Se pardonner, s'aimer, prendre soin de soi... c'est essentiel. Nous méritons tous de nous aimer.<br /> <br /> <br /> Et notre poids ne fait sûrement pas de nous des personnes mauvaises dont il faudrait avoir honte.<br /> <br /> <br /> Merci pour ton message. Bises<br /> <br /> <br /> <br />
C
Il m' fallu 20 ans de psychanalyse pour comprendre que je mangeais pour manque d'amour dans l'enfance et l'adolescence , donc je comprends très bien ton texte. Le jour ou j'ai decidé que même si on<br /> ne m'aimait pas je devais m'aimer moi meme j'ai maigri (presque!!!) sans effots. Bises
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T
<br /> <br /> Le travail sur soi, de compréhension de soi nous donne des clés qui finissent toujours par ouvrir la bonne porte mais parfois il faut être patient et en essayer plusieurs avant de touver la<br /> bonne. Bises <br /> <br /> <br /> <br />
L
Je peux juste te dire "merci" ?<br /> Parce que tu viens de me réveiller.
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T
<br /> <br /> Merci à toi d'avoir laissé un mot. <br /> <br /> <br /> <br />
C
MERCI, MERCI, MERCI, tu as mis les mots exacts sur ce que je ressens, alors bon, je suis à environ...une éternité de trouver la solution, mais tes mots m'ont déjà fait beaucoup de bien !! Surtout<br /> que depuis ce matin je ne suis pas en forme ! Et le pot de nutella...c'est exactement ça :(
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T
<br /> <br /> Je suis heureuse d'avoir pu t'aider à mieux te comprendre. Et oui, parfois, il faut du temps pour comprendre les raisons de notre besoin de nourriture mais ça en vaut la peine car ça nous aide à<br /> avoir une meilleure relation avec la nourriture et surtout une meilleure image de soi.<br /> <br /> <br /> C'est important de s'aimer et de garder un regard bienveillant sur soi et lorsqu'on comprend que nous compulsons parce que nous n'avons pas encore trouvé d'autres façons de gérer nos émotions,<br /> c'est déculpabilisant.<br /> <br /> <br /> Nous ne sommes pas des monstres sans volonté, ni courage, nous faisons de notre mieux. Et c'est essentiel d'en prendre conscience.<br /> <br /> <br /> Bonne journée. Bises<br /> <br /> <br /> <br />
M
le traumatisme profond peut t'empecher d'avancer ..
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T
<br /> <br /> Oui, si on n'y touche pas, si on le laisse tapi au fond de soi (et je sais de quoi je parle). Et dans ce cas-là, se faire aider est nécessaire et je sais que le travail peut être très long. ça<br /> fait 6 ans que je travaille de différentes manières sur moi et je ne suis pas encore arrivée au bout de mon chemin mais j'avance, à mon rythme.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
M
là ou je ne serais pas d'acord à 100% c'est que ce n'est pas parce que tu auras mis le mot sur la douleur que tu vis que tout va rentrer dans l'ordre ..ou alors ce serait miraculeux !!...<br /> <br /> l'aide psy ne fait pas tout ..
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T
<br /> <br /> Ce que j'ai voulu dire, c'est que se forcer à cesser de compulser, chercher la seule réponse dans l'arrêt de la nourriture (se mettre au régime), penser que seule la volonté nous permet de faire<br /> cesser les compulsions... est une erreur.<br /> <br /> <br /> Il y a des alternatives possibles qui n'ont rien à voir avec la nourriture et qui marchent.<br /> <br /> <br /> Maintenant, c'est sûr, plus le traumatisme est profond, plus le travail est long, je n'ai jamais prétendu le contraire.<br /> <br /> <br /> Mais vraiment, travailler sur le fond du problème et non sur la nourriture elle-même apporte des résultats.<br /> <br /> <br /> <br />
M
tu peux aussi manger parce que tu as été traumatisée par qqchose ou que tu as été maltraitée psychiquement ou physiquement ...<br /> <br /> ton nutritioniste est également psy ?
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T
<br /> <br /> Oui, mon nutri est aussi psy.<br /> <br /> <br /> On mange pour plein de raisons, c'est certain.<br /> <br /> <br /> <br />