Mon diététicien.
Par le biais d’une amie, j’ai rencontré un diététicien comportementaliste (formé à la méthode zermati).
J’ai terminé ma thérapie il y a quelques mois et j’avais envie d’approfondir certains points avec un spécialiste.
J’avoue que ma première séance a été pour le moins surprenante.
Des nutritionnistes, je ne connaissais que les « classiques », ceux qui te « prescrivent » un régime, te pèsent et te mesurent avant même d’avoir entendu tes problèmes.
Avec lui, rien de tout ça !
Il ne m’a même pas demandé mon poids, ni ma taille, nous avons parlé de tout ce qui me pousse à manger sans même aborder le thème des aliments.
J’ai adoré nos échanges quasi philosophiques, son approche complètement différente, dénuée de critiques. Il est rare de voir une personne si bienveillante à l’égard de ses patients, pas une seule fois il ne m’a fait le moindre reproche sur ma façon d’agir envers moi ou de me nourrir (lorsque je lui parlais de mes excès).
Selon lui, la meilleure façon de se sortir des désordres alimentaires, c’est de prendre conscience que tous nos actes ont une raison d’être. Alors oui, nous ne choisissons pas la bonne méthode pour répondre à nos problématiques mais si nous agissons ainsi, c’est qu’il y a une raison et le plus important, n’est surtout pas de nous fustiger mais d’apprendre à nous connaître pour répondre de façon adéquate à ce qui nous pousse à surmanger.
De la considération, de l’écoute, un regard bienveillant et compréhensif, voilà ce que j’ai découvert en consultant ce diététicien.
J’ai réalisé que c’est exactement ce dont j’avais besoin. Pas d’une personne qui aurait dégainé la punition au premier accroc dans mon alimentation, non, j’avais besoin d’une personne qui me dise : « Je sais ce que vous vivez et ensemble, nous allons faire en sorte que vous soyez en paix avec vous-même. Car le jour où vous serez en paix avec vous-mêmes, vous n’aurez plus besoin de compulser ».
Voilà comment a débuté cette aventure, qui je l’espère se révèlera passionnante.