Ces fautes d’orthographe qui me sautent au visage.
Il m’arrive parfois de relire d’anciens billets pour y voir mon évolution, me souvenir des bons moments, sourire doucement de mes joies de maman, m’enflammer de nouveau sur des sujets sensibles. Et alors que je sais que ces billets, avant de les publier, je les ai travaillés, lus et relus, corrigés encore et encore, il m’arrive de tomber sur une faute d’orthographe grossière qui me saute au visage et m’agresse littéralement.
Et alors me vient cette pensée : Comment ai-je pu laisser passer un truc pareil ? C'est juste incroyable de louper une faute aussi visible que le nez au milieu de la figure.
Comment, après avoir lu mon texte à plusieurs reprises (je suis la reine des « aperçus » avant publication, l’onglet, chez moi, ne fait pas office de décor), je peux ne pas voir une faute ou même l’ajout involontaire ou l‘oubli d’un mot ?
C’est comme si je lisais une phrase sans m’appuyer réellement sur les mots écrits pourtant noir sur blanc.
Voilà une singularité qui me laisse bien souvent perplexe.
Et c'est à croire que parfois mon cerveau aurait besoin d'une bonne paire de lunette.