Faim du matin... passe ton chemin.

Publié le par teparlerdemavie

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Après un billet plutôt morose de la veille, je retrouve le moral grace au petit exercice que j'ai consciencieusement appliqué durant 4 jours (il se terminait hier). Je suis du genre "élève appliqué mais sur le court terme", de quoi... ne pas garantir le résultat.

 

J'ai survécu à ces 4 jours mais non sans mal.

 

Petit rappel de l'exercice : on évite de se jeter sur la nourriture à peine le pied posé au sol et on patiente jusqu'à ressentir une vraie faim, histoire de se rendre compte par soi-même que non, on ne meurt pas sur le champ si on recule le petit déjeuner de quelques heures.

 

1er jour : je me suis réveillée affamée

...ou alors était-ce l'angoisse de ne pas pouvoir manger

...ou un leurre de mon cerveau roublard pour me faire croire qu'il était temps de me remplir de tout ce qui me fait saliver de bon matin.

 

Toujours est-il que je décide de patienter même si je ne trouve plus l'idée aussi drôle.

 

En attendant que la faim soit bien réelle, j'imagine le met le plus délicieux du monde (autant faire de cette éprouvante épreuve un moment mémorable) dont je vais bien pouvoir me régaler.

 

Et je me rends très vite compte que ma qualité première n'est pas la patience. Je languis de manger.

 

La faim est comme un amant qui vous fait attendre comme une cruche dans un hôtel minable... et ne vient pas.. De quoi devenir irrascible!

 

Connaissant ma tendance à la syncope au premier signe de faim venu (je n'ai aucune résistance face à la faim, c'est d'un pitoyable!), j'ai profité de mes congés pour faire cet exercice. Je peux donc observer les minutes s'écouler, les compter, les supplier d'accélérer le mouvement.

 

Vers 9h30, une légère tension naît dans mon estomac. Ah! Ça se précise.

 

9h37, j'ai faim, pas faim... je ne suis plus sure de rien. C'est fou comme tout se détraque pour peu qu'on prenne la peine de s'observer. Mon estomac ne donne plus de signe de vie! Youhou!!! y a quelqu'un???

 

10h32, je ressens presque de la fierté à ne pas avoir bêtement craqué 1h plus tôt et, avoir poussé ma faim encore plus loin tient presque de la bravoure. Je suis une vraie battante! Une winneuse!

 

10h33, je me pavane dans ma cuisine en narguant le frigo! J'ai pris le melon, il n'y a plus de doute (ou alors c'est la folie qui me guette).

 

10h34, assez rigolé! A table!

 

Je déguste mon plat avec un plaisir incroyable, que c'est bon de manger avec faim!

 

Finalement, j'ai survécu et c'est une grande victoire!

 

Petit bilan de ces 4 jours d'exercice : Je réalise que je suis capable de passer 2-3 heures sans manger et sans mourir sur le champ. Je réalise aussi à quel point j'aime manger et quelle frustration cela peut être de ne pas m'adonner à cette passion. Je réalise enfin à quel point ma vie est insipide et que j'ai peu de passion.

 

Et pour finir : je suis complètement décalée. J'ai faim avant ou après tout le monde. Ma vie sociale promet d'être merdique ces prochaines semaines.

Mais je suis définitivement convaincue par la méthode.

 

 

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E
<br /> ici aussi moral dans les basquettes je n'arrive pas à perdre malgres tous mes effort, la balance monte ou reste stable<br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Je connais ça aussi, tant d'efforts pour si peu de résultat! <br /> <br /> <br /> C'est pourquoi j'ai décidé de ne plus lutter et de réapprendre à reconnaître mes sensations. Je crois que c'est la base pour un amaigrissement durable... de toute manière, je n'ai pas le choix,<br /> je n'en peux plus des régimes! <br /> <br /> <br /> <br />